«Cuba ne peut être tenue pour responsable que d'une chose, déclarait Fidel Castro en 1967 : elle a fait une révolution et a la volonté de la poursuivre jusqu'à ses ultimes conséquences.» Telle est la phrase que l'auteur a placé en épigraphe à ce chaleureux et lucide reportage.
Mayarí, petite ville de la province d'Oriente, à l'est de Cuba : c'est là qu'un Américain, reporter et écrivain, s'installe pour trois mois. Il vit au jour le jour l'existence quotidienne des Cubains de cette bourgade, ce qui est une façon de «vivre» la révolution. Il observe avec humour, note des histoires, des incidents, des critiques, des bons mots, des discussions, allant partout recueillir l'expérience intime de
chacun, et dressant peu à peu – sans négliger les ombres – l'image vivante d'une révolution qui a réussi.