«C'est avec une véritable passion que j'ai lu le récit de sa vie par Willy de Spens. Le destin d'un groupe social s'y révèle non à travers une sèche étude sociologique et historique, mais dans la vie d'un enfant, d'un adolescent, d'un homme. Le style, tout stendhalien, refuse les attendrissements, mais le lecteur sent à chaque page le drame d'un individu se confondant avec celui de l'aristocratie française...
Dans Printemps gris, nous le voyons enfant, élevé dans le culte de la patrie, puis dans un collège religieux où la discipline est encore napoléonienne, lycéen à Bordeaux, constatant de plus en plus sa différence, car on se préoccupe autant d'en faire un cavalier que de l'instruire. La dernière partie du livre nous le montre sous l'uniforme des hussards. La fenêtre s'ouvre définitivement sur le monde.» Jean José Marchand.