Gonçalo Falcão s'éveille dans une chambre inconnue d'un hôtel inconnu, dans une ville étrangère. De son passé, il ne lui reste que la mémoire, et son vieux chapeau jaune. Tout le jour il erre sans parvenir à découvrir ni le nom de la ville, ni la langue qu'on y parle.
Après cette quête vaine, il retrouve sa chambre d'hôtel pour se réveiller en pleine mer, dans la cabine d'un bateau magique qui s'enfonce au fond de eaux.
Le surlendemain il est dans les bras d'une prostituée qui lui conte une version peu catholique de la naissance de Jésus ; et le jour suivant dans un monastère où il voudrait bien rester.
Mais les péripéties se poursuivent dans une maison de jeu et au milieu de conspirateurs. Pour Gonçalo toujours chassé, bafoué, le dernier havre sera un jeu de cartes.
On peut trouver de multiples sens à cette parabole, où le héros voit toujours apparaître et disparaître son foyer comme un mirage, comme les grands diamants de son pays tropical qui s'offrent et se dérobent au soleil.