Vladimir Nabokov
, tome II
: Les années américaines
Trad. de l'anglais (Nouvelle-Zélande) par Philippe Delamare
Collection NRF Biographies
Gallimard
Parution
Cette biographie se compose de deux tomes. La division de ce livre est d’une logique évidente : le premier est consacré aux années russes et à l’œuvre en russe de Nabokov et le second à la partie américaine et de langue anglaise de l’auteur.
Brian Boyd, dans son premier volume, fait le récit d’une vie, d’un destin et d’une œuvre. L’analyse de la période russe révolutionnaire renverse bien des préjugés à la fois sur Nabokov et sur l’histoire russe. La société disparue que le lecteur découvre n’est pas celle de l’aristocratie hautaine mais plutôt un monde en rupture de ban, opposé au tsar, proche des libéraux et des milieux de gauche non communistes. La Russie privée et intime de Nabokov, c’est l’univers baroque de Ada, tant son œuvre russe reflète la disparition et le souvenir d’une société engloutie par les efforts conjoints des Rouges et des Blancs.
Lorsqu’en mai 1940, à Saint-Nazaire, Nabokov, échappant à l’occupation de la France, s’embarque pour New York, c’est un écrivain russe accompli, considéré comme le plus grand espoir de sa génération. Vingt ans plus tard on saluera en lui le plus grand écrivain américain vivant…
Cette étonnante métamorphose commence à l’université de Stanford, où il est nommé professeur associé. Il se fait connaître en collaborant aux meilleures revues américaines. En 1958, sa notoriété devient mondiale avec Lolita. Cet immense succès permet à Nabokov de quitter l’enseignement. Il se retire à Montreux, en Suisse, où il mourra après avoir édifié une œuvre qui, à l’image de sa vie, est un défi à la géographie et à la diversité linguistique.
Brian Boyd, dans son premier volume, fait le récit d’une vie, d’un destin et d’une œuvre. L’analyse de la période russe révolutionnaire renverse bien des préjugés à la fois sur Nabokov et sur l’histoire russe. La société disparue que le lecteur découvre n’est pas celle de l’aristocratie hautaine mais plutôt un monde en rupture de ban, opposé au tsar, proche des libéraux et des milieux de gauche non communistes. La Russie privée et intime de Nabokov, c’est l’univers baroque de Ada, tant son œuvre russe reflète la disparition et le souvenir d’une société engloutie par les efforts conjoints des Rouges et des Blancs.
Lorsqu’en mai 1940, à Saint-Nazaire, Nabokov, échappant à l’occupation de la France, s’embarque pour New York, c’est un écrivain russe accompli, considéré comme le plus grand espoir de sa génération. Vingt ans plus tard on saluera en lui le plus grand écrivain américain vivant…
Cette étonnante métamorphose commence à l’université de Stanford, où il est nommé professeur associé. Il se fait connaître en collaborant aux meilleures revues américaines. En 1958, sa notoriété devient mondiale avec Lolita. Cet immense succès permet à Nabokov de quitter l’enseignement. Il se retire à Montreux, en Suisse, où il mourra après avoir édifié une œuvre qui, à l’image de sa vie, est un défi à la géographie et à la diversité linguistique.