Visa pour le Brésil
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
Forêt vierge, désert saharien, maquis corse, savane, pampa, plages de sable et cités d'anticipations, le Brésil a de multiples visages dont plusieurs de caractère spectaculaire. Plus grand que les États-Unis, il couvre près de la moitié du continent sud-américain. Il est parcouru par le plus grand fleuve du monde, l'Amazone, et ses cataractes de l'Iguassu sont plus hautes que celles du Niagara. Ses ressources sont d'une prodigieuse diversité. Outre l'or et les pierres précieuses, les flancs de ses montagnes recèlent du nickel, du plomb, du tantale, de l'uranium et, estime-t-on, 23 % de la quantité mondiale de fer. On y trouve à la fois les cultures des régions tropicales et celles des pays tempérés. Ses forêts contiennent environ 50 000 espèces de végétaux. Ses vastes pâturages naturels nourrissent des zébus croisés avec le bétail de Hollande ou de Jersey, des chevaux, des moutons, des porcs.
Même variété parmi la population qui atteindra 150 millions d'habitants avant la fin du siècle. Toutes les races y sont représentées : Indiens nomades qui furent les premiers autochtones, ouvriers et agriculteurs noirs qui descendent des esclaves africains importés par les planteurs de sucre, immigrants blancs venus de tous les pays d'Europe et enfin la plus importante colonie japonaise du monde. C'est aussi le plus vaste territoire où on ne parle qu'une seule langue, celle des Portugais qui le colonisèrent autrefois.
Étrange phénomène que cette unité parmi des contrastes perpétuels. Dans une cahute de planches, une petite fille en loques regarde une télévision. Sur un sol en terre battue, des Noirs se convulsent au rythme de leurs tambours, possédés par les dieux africains, tandis qu'au cœur des plateaux de l'intérieur, Brasilia, capitale la plus moderne du monde, dresse ses palais de l'âge atomique.
Chaleureusement accueillie par des Brésiliens d'origines et de conditions différentes, Nicole Dutreil a choisi de les faire parler tour à tour. À travers les opinions contradictoires, transparaît toujours la même fierté d'appartenir à cette terre de contrastes qui est aussi une terre d'harmonie.
Même variété parmi la population qui atteindra 150 millions d'habitants avant la fin du siècle. Toutes les races y sont représentées : Indiens nomades qui furent les premiers autochtones, ouvriers et agriculteurs noirs qui descendent des esclaves africains importés par les planteurs de sucre, immigrants blancs venus de tous les pays d'Europe et enfin la plus importante colonie japonaise du monde. C'est aussi le plus vaste territoire où on ne parle qu'une seule langue, celle des Portugais qui le colonisèrent autrefois.
Étrange phénomène que cette unité parmi des contrastes perpétuels. Dans une cahute de planches, une petite fille en loques regarde une télévision. Sur un sol en terre battue, des Noirs se convulsent au rythme de leurs tambours, possédés par les dieux africains, tandis qu'au cœur des plateaux de l'intérieur, Brasilia, capitale la plus moderne du monde, dresse ses palais de l'âge atomique.
Chaleureusement accueillie par des Brésiliens d'origines et de conditions différentes, Nicole Dutreil a choisi de les faire parler tour à tour. À travers les opinions contradictoires, transparaît toujours la même fierté d'appartenir à cette terre de contrastes qui est aussi une terre d'harmonie.