La Révolution
III
Un vent d'acier
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
1989
Avec ce troisième volume, Robert Margerit achève sa chronique monumentale de la Révolution. L’Amour et le Temps en dépeignait les débuts idylliques, à travers lesquels perçaient déjà les violences révolutionnaires. Les Autels de la peur montraient ces violences croissant sous le triple effet des trahisons de la Cour, de l’invasion étrangère et du fédéralisme. Dans Un Vent d’acier nous assistons à l’assassinat de Marat, à la fuite des Girondins traqués, au gigantesque effort du Comité de Salut public pour armer la nation tout entière, pour assurer les subsistances et défendre la République des ennemis extérieurs et intérieurs. Menacée de tous côtés, la Montagne doit frapper de toutes parts. Et c’est la Grande Terreur. C’est la lutte de Robespierre contre les Enragés, contre Hébert, contre la déchristianisation, l’anarchie provoquée par les ultra-révolutionnaires, puis contre les citra-révolutionnaires, les Dantonistes. C’est leur procès, leur exécution. C’est la fête de l’Être suprême : triomphe et pierre d’achoppement
de l’Incorruptible. Pendant que Jourdan et son chef d’état-major général, Bernard Delmay, avec Saint-Just et Le Bas, remportent la victoire de Fleurus, que le jeune Fernand Dubon participe au combat du 16 prairial où coule le Vengeur, Robespierre descend la pente fatale qui, sous les coups réunis des athées, des patriotes rectilignes et des «hommes perdus» de la Convention, va le mener au 9 thermidor. Nous en vivons tous les détails, comme nous avons vécu ceux du 10 août.
Certes, la Révolution ne finit pas au 9 thermidor, mais sa période sauvagement héroïque est passée. La République est morte. Il ne lui reste qu’à pourrir entre les mains des thermidoriens. Le destin des personnages imaginaires est fixé lui aussi. Le couple Lise-Claude, resserré par les épreuves, s’est fermé sur lui-même. À Bernard s’est offert un nouvel amour où refleurit l’ancien.
Un Vent d’acier clôt magnifiquement cette inoubliable trilogie où Robert Margerit a su faire de la Révolution une matière romanesque qu’il a traitée avec un sérieux d’historien.
Certes, la Révolution ne finit pas au 9 thermidor, mais sa période sauvagement héroïque est passée. La République est morte. Il ne lui reste qu’à pourrir entre les mains des thermidoriens. Le destin des personnages imaginaires est fixé lui aussi. Le couple Lise-Claude, resserré par les épreuves, s’est fermé sur lui-même. À Bernard s’est offert un nouvel amour où refleurit l’ancien.
Un Vent d’acier clôt magnifiquement cette inoubliable trilogie où Robert Margerit a su faire de la Révolution une matière romanesque qu’il a traitée avec un sérieux d’historien.