Un apprentissage de l’abandon et du lâcher-prise.
Un apprentissage de l’abandon et du lâcher-prise.
« Explorer, bifurquer, se perdre… Olivia Rosenthal aime prendre une route puis la quitter, décortiquer une idée reçue pour lui tordre le cou et rencontrer les témoins d’une catastrophe en acceptant qu’ils évoquent autre chose. À propos, Un singe à ma fenêtre parle plutôt de scolopendres, d’araignées (des veuves noires) que de singe… Le point de départ est un projet d’écriture sur les répercussions, vingt-cinq ans plus tard, d’actes terroristes qui eurent lieu dans le métro de Tokyo. Cinq attentats au gaz sarin perpétrés en même temps par des membres de la secte Aum. La romancière s’est rendue au Japon pour mener une enquête à sa manière, équivoque et improbable, mais toujours remarquable. Un singe à ma fenêtre nous offre une très belle leçon de littérature en proscrivant la mélancolie – qu’Olivia Rosenthal déteste – pour lui préférer la facétie qu’elle manie avec dextérité. »
Christine Ferniot, Télérama