Un patelin nommé Estherville
Première parution en 1954
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Charles Lecotteley
Parution
Le roman nous conte les tribulations d’un couple fraternel de métis, celui de Ganus et de sa sœur Kathyanne. Poursuivis par la fureur sexuelle des Blancs, dupés et humiliés par eux, ils sont obligés de quitter, l’un après l’autre, les places où ils travaillent. Ganus finira tué à coups de hache par un bûcheron, dont la femme l’a accusé, à tort, de l’avoir violée.
Sa sœur a plus de chance. Engrossée par un Blanc, elle rencontre un homme de sa race qui l’aime et accepte de l’épouser. C’est un «bon docteur» blanc qui réalise leur union et c’est lui qui prononce les paroles d’espoir sur lesquelles s’achève cette tragédie : «Je sais, dit-il à un policier qui s’est fait une spécialité de traquer les Noirs, que vous avez l’intention d’éliminer tous les nègres, et vous n’êtes pas le seul, mais, là, vous vous trompez. Le monde a pas mal changé en une génération et il changera encore au cours de la prochaine.»
Sa sœur a plus de chance. Engrossée par un Blanc, elle rencontre un homme de sa race qui l’aime et accepte de l’épouser. C’est un «bon docteur» blanc qui réalise leur union et c’est lui qui prononce les paroles d’espoir sur lesquelles s’achève cette tragédie : «Je sais, dit-il à un policier qui s’est fait une spécialité de traquer les Noirs, que vous avez l’intention d’éliminer tous les nègres, et vous n’êtes pas le seul, mais, là, vous vous trompez. Le monde a pas mal changé en une génération et il changera encore au cours de la prochaine.»