Un long été à Istanbul
Uzun surmus bir yaz
Première parution en 1980
Collection L'Étrangère
Gallimard
Parution
Publié en France en 1980, Un long été à Istanbul est le premier récit de Nedim Gürsel.
«Dans ce livre, j’ai parlé d’une période de répression qui s’était ouverte après le coup d’État militaire du 12 mars 1971. J’ai voulu décrire non seulement cette répression, mais également la proximité de la mort pour ma génération. Une génération qui voulait changer le monde, qui était révoltée, qui avait des idéaux, un but dans la vie. C’est dans l’action que cette génération voulait réaliser ce but. C’est d’ailleurs mon livre le plus politique. À l’époque, je croyais que la littérature pouvait changer quelque chose, qu’elle pouvait contribuer au changement de la société et des hommes. Maintenant, je ne suis pas aussi optimiste.»
Ce livre est l’occasion de réaffirmer la force de la mémoire et de la conscience de l’homme libre. Pour Nedim Gürsel, aucun bourreau ne parviendra à nous voler les souvenirs qui peuplent notre imaginaire, et qui nous empêchent d’abdiquer devant la fatalité.
«Dans ce livre, j’ai parlé d’une période de répression qui s’était ouverte après le coup d’État militaire du 12 mars 1971. J’ai voulu décrire non seulement cette répression, mais également la proximité de la mort pour ma génération. Une génération qui voulait changer le monde, qui était révoltée, qui avait des idéaux, un but dans la vie. C’est dans l’action que cette génération voulait réaliser ce but. C’est d’ailleurs mon livre le plus politique. À l’époque, je croyais que la littérature pouvait changer quelque chose, qu’elle pouvait contribuer au changement de la société et des hommes. Maintenant, je ne suis pas aussi optimiste.»
Ce livre est l’occasion de réaffirmer la force de la mémoire et de la conscience de l’homme libre. Pour Nedim Gürsel, aucun bourreau ne parviendra à nous voler les souvenirs qui peuplent notre imaginaire, et qui nous empêchent d’abdiquer devant la fatalité.