Tue-le !
(voix)
Collection L'arbalète/Gallimard
Gallimard
Parution
«Que ça espère ou désespère, que ça pleure ou rie, que ça chante ou se moque, tous les tons sont permis aux singuliers parleurs qui se déchaînent ici, chacun pris dans son soliloque et peut-être sauvé par lui : un géant épris d'une petite fille, une vieille femme acharnée de bal, un malade à son réveil se prenant pour Lazare, un ancien boxeur à la dérive exigeant qu'on se souvienne de lui, une putain qu'envahit la musique, un petit garçon sur le point de commettre un crime, un fanatique de football, etc.
Et sans doute chacune de ces voix singulières pourrait-elle reprendre à son compte les mots de l'écrivain mis en scène dans "Pied à pied", le dernier monologue du livre : "Quand je repense à mon histoire, j'ai dû sans le savoir être arrêté à la saison où jouir foudroie, où la mer désespère, où mourir commence à se deviner, où l'on sent que boire n'épuise pas la soif, où la première femme nue vous aveugle parce qu'elle est l'autre absolue. Et on dirait que je ne peux pas en revenir.»
Ludovic Janvier.
Et sans doute chacune de ces voix singulières pourrait-elle reprendre à son compte les mots de l'écrivain mis en scène dans "Pied à pied", le dernier monologue du livre : "Quand je repense à mon histoire, j'ai dû sans le savoir être arrêté à la saison où jouir foudroie, où la mer désespère, où mourir commence à se deviner, où l'on sent que boire n'épuise pas la soif, où la première femme nue vous aveugle parce qu'elle est l'autre absolue. Et on dirait que je ne peux pas en revenir.»
Ludovic Janvier.