Sur la route de Calcutta
Collection Blanche
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2007
Ces lettres de Maurice Bedel, rédigées au cours de son dernier voyage en Extrême-Orient, portent sa marque de la première à la dernière ligne. Elles sont d'une charmante légèreté. Du Cambodge, du Laos, du Tonkin, iI n'a voulu voir que le gracieux grouillement des foules au marché, la croupe harmonieuse d'un cheval de pierre ; il n'a voulu entendre que le chant des oiseaux, malgré le bruit du canon pas si
lointain.
Dans une lettre datée de Saïgon, il est question de «ces papillons dont on ne pourrait dire le coloris qu'en usant des bâtons de pastel». C'est son art que l'auteur, involontalrement, a défini de la sorte. Ses lettres sont de ravissants pastels. Délibérement, dans un monde en proie à la violence et à l'horreur, il s'est appliqué à rechercher les oasis de calme et de beauté. Seules les lettres de l'Inde où Maurice Bedel a pu voir de près une effroyable misère, ont un ton de révolte profonde et émouvante.
Dans une lettre datée de Saïgon, il est question de «ces papillons dont on ne pourrait dire le coloris qu'en usant des bâtons de pastel». C'est son art que l'auteur, involontalrement, a défini de la sorte. Ses lettres sont de ravissants pastels. Délibérement, dans un monde en proie à la violence et à l'horreur, il s'est appliqué à rechercher les oasis de calme et de beauté. Seules les lettres de l'Inde où Maurice Bedel a pu voir de près une effroyable misère, ont un ton de révolte profonde et émouvante.