Sortilèges du Verbe

Préface de Léon-Paul Fargue
Gallimard
Parution
Les mots dont on se sert pour parler et pour écrire ont souvent en eux-mêmes un pouvoir de suggestion qui déclenche des images, des idées , voire des actions – et aussi un pouvoir incantatoire, analogue à celui de la musique, dans lequel on retrouve un parfum de magie. Ce sont ces mots que Matila Ghyka a groupés et dont il explique le mystère par des rapprochements de sons ou de sens, par le rythme, par l'étymologie, etc. Dans sa préface, Léon-Paul Fargue, qui s'y connaissait en mots, dit : «Ce livre est une sorte de Bible, de grammaire délicieuse, de coupe de champagne, un livre de chevet dont la dernière page est de plain-pied avec la plus courante des énigmes, celle de l'expression... Sous une apparente fIânerie littéraire, les Sortilèges du Verbe dévoilent d'immenses connaissances en mille domaines, en mille matières difficiles, des démarches secrètes auprès de puissances inconnues du vulgaire, des ressources de mémoire et de goût à nous confondre tous, et enfin une ordonnance et une rigueur qui évoquent l'auteur du Nombre d'Or et le parfait connaisseur des rythmes et structures.»