Remèdes issus des plantes de jardin
Texte extrait de l'Histoire naturelle (Bibliothèque de la Pléiade)
Trad. du latin par Stéphane Schmitt
Parution
Si le livre XX de l'immense Histoire naturelle, traité foisonnant, ne doit bien sûr pas être pris à la lettre et si les procédés qu'il propose sont surannés ou relèvent de la superstition, ce texte n'en constitue pas moins un témoignage rare sur le rapport au monde végétal dans l'Antiquité. Les plantes potagères, tout particulièrement, y font en effet l'objet d'une attention singulière, érudite et sensible, et sont vues comme des remèdes autant que comme des aliments. Aussi Pline l'Ancien l'annonce-t-il d'emblée : « Nul ne devra, induit en erreur par la trivialité des termes, juger ce sujet petit et médiocre. »
Concombre, rave sauvage, navet. radis, oignon : Pline l'Ancien dénombre, émerveillé, quelques bienfaits remarquables des plantes de jardin.
Concombre, rave sauvage, navet. radis, oignon : Pline l'Ancien dénombre, émerveillé, quelques bienfaits remarquables des plantes de jardin.