Post-scriptum aux Miettes philosophiques
Première parution en 1941
Trad. du danois et préfacé par Paul Petit
Nouvelle édition en 2002
Gallimard
Parution
En 1844, sous le pseudonyme de Johannes Climacus, Kierkegaard fait paraître les Miettes philosophiques, violente polémique contre Hegel.Il s’inscrit dans la tradition biblique qui, de Lessing à Strauss, entend ramener le christianisme au problème général de la constitution des mythes. Les effets de cette critique sont à l’origine du courant existentialiste et sous-tendent la critique heideggérienne de la religion.
Le Post-scriptum est quatre fois plus étendu que l’ouvrage qu’il souscrit. L’auteur distingue de la religiosité en général - où l’homme souffre parce qu’il est une synthèse de temporel qui l’empêche de connaître Dieu et d’éternel qui aspire à le connaître - la seconde forme, dialectique, d’attitude religieuse : l’homme ne peut connaître Dieu en raison du péché, il doit alors croire passionnément au paradoxe scandaleux de l’incarnation pour accomplir son salut.
Du point de vue de l’histoire de la pensée philosophique moderne, ce texte est au principe de toute réflexion sur la subjectivité, et il figure, aux côtés des écrits du jeune Marx comme de l’œuvre de Nietzsche, dans la postérité critique de Hegel.
Le Post-scriptum est quatre fois plus étendu que l’ouvrage qu’il souscrit. L’auteur distingue de la religiosité en général - où l’homme souffre parce qu’il est une synthèse de temporel qui l’empêche de connaître Dieu et d’éternel qui aspire à le connaître - la seconde forme, dialectique, d’attitude religieuse : l’homme ne peut connaître Dieu en raison du péché, il doit alors croire passionnément au paradoxe scandaleux de l’incarnation pour accomplir son salut.
Du point de vue de l’histoire de la pensée philosophique moderne, ce texte est au principe de toute réflexion sur la subjectivité, et il figure, aux côtés des écrits du jeune Marx comme de l’œuvre de Nietzsche, dans la postérité critique de Hegel.