Collection Poésie du monde entier
Gallimard
Parution
Joyce n’a jamais, même à l’époque de Finnegans Wake, abandonné l’exercice de la poésie. Il a pris grand soin, en 1936, de donner une édition collective de ses poèmes : Musique de chambre, Poème d’Api, Ecce Puer. Aussi peut-on s’étonner que cette partie de son œuvre – seules quelques pièces, dispersées dans des revues, avaient jusqu’à présent été traduites – soit restée pratiquement inconnue en France.
Ce qui frappera sans doute le plus dans cette poésie à la fois limpide et formelle c’est son lien avec l’intime de la vie et de l’être. C’est aussi une vision de l’amour liée, dans Musique de chambre à une immobiIité dorée et enchantée du temps, dont il n’y a peut-être dans toute l’œuvre en prose qu’un seul équivalent : la vision radieuse de la fille-oiseau dans le Portrait de l’artiste. Et enfin dans quelques pièces, la trouble et cruelle angoisse qui menace cette vision.
Ce qui frappera sans doute le plus dans cette poésie à la fois limpide et formelle c’est son lien avec l’intime de la vie et de l’être. C’est aussi une vision de l’amour liée, dans Musique de chambre à une immobiIité dorée et enchantée du temps, dont il n’y a peut-être dans toute l’œuvre en prose qu’un seul équivalent : la vision radieuse de la fille-oiseau dans le Portrait de l’artiste. Et enfin dans quelques pièces, la trouble et cruelle angoisse qui menace cette vision.