Philosophie des sciences
, tome I
Première édition
Parution
La philosophie des sciences a connu au XXᵉ siècle un essor marqué par deux grandes tendances. À l'analyse logique et sémantique des sciences entreprise par l'École de Vienne, dans les années 1920 et avec l'espoir d'en fonder l'unité et la validité, s'est opposée, à partir des années 1970, une approche descriptive, attentive aux ruptures historiques et aux spécificités disciplinaires. Aujourd'hui, poussée tant par l'évolution des sciences que par sa dynamique interne, la philosophie des sciences redécouvre les liens entre la vie scientifique et les autres activités humaines, mais également sa propre dépendance à l'égard des questions métaphysiques et ontologiques.
Restituer ce double retour, à la pratique et aux fondements, tel est le fil conducteur du premier tome.
La philosophie des sciences est aujourd'hui portée essentiellement par la réflexion sur les disciplines particulières et non, comme à l'époque du Cercle de Vienne, par la quête d'une méthodologie générale. Sont apparues des philosophies de la relativité, de la mécanique quantique, de la chimie, de la biologie, de la médecine, de l'économie, etc. - autant d'épistémologies régionales dont l'horizon n'est plus l'unité de la science.
Or la marche du monde et l'action humaine rendent nécessaire l'articulation entre les diverses disciplines, au plan théorique comme pratique.
Telle est donc l'ambition du deuxième tome : penser à la fois l'unité de la nature et la pluralité des sciences.
Restituer ce double retour, à la pratique et aux fondements, tel est le fil conducteur du premier tome.
La philosophie des sciences est aujourd'hui portée essentiellement par la réflexion sur les disciplines particulières et non, comme à l'époque du Cercle de Vienne, par la quête d'une méthodologie générale. Sont apparues des philosophies de la relativité, de la mécanique quantique, de la chimie, de la biologie, de la médecine, de l'économie, etc. - autant d'épistémologies régionales dont l'horizon n'est plus l'unité de la science.
Or la marche du monde et l'action humaine rendent nécessaire l'articulation entre les diverses disciplines, au plan théorique comme pratique.
Telle est donc l'ambition du deuxième tome : penser à la fois l'unité de la nature et la pluralité des sciences.