Peter Knapp dessine «L'Écriture ou la vie» de Jorge Semprun
Illustrations de Peter Knapp
Coédition Gallimard/Éditions du Chêne - Hachette Livre
Collection Livres d'Art
Gallimard
Parution
Déporté à Buchenwald, Jorge Semprun est libéré par les troupes de Patton, le 11 avril 1945. L’étudiant du lycée Henri-IV, le lauréat du concours général de philosophie, le jeune poète qui connaît déjà tous les intellectuels parisiens découvre à Buchenwald ce qui n’est pas donné à ceux qui n’ont pas connu les camps : vivre sa mort. Un temps, il va croire qu’on peut exorciser la mort par l’écriture. Mais écrire renvoie à la mort. Pour s’arracher à ce cercle vicieux, il sera aidé par une femme, bien sûr, et peut-être par un objet très prosaïque : le parapluie de Bakounine, conservé à Locarno. Dans ce tourbillon de la mémoire, mille scènes, mille histoires rendent ce livre sur la mort extrêmement vivant. Semprun aurait pu se contenter d’écrire des souvenirs, ou un document. Mais il a composé une œuvre d’art, où l’on n’oublie jamais que Weimar, la petite ville de Goethe, n’est qu’à quelques pas de Buchenwald.
Peter Knapp a été profondément marqué par la lecture de ce récit. Il en propose ici sa propre lecture, avec une cinquantaine de dessins accompagnés d’extraits du texte de Semprun : «Jorge Semprun a laissé des mots en allemand dans son texte français. J’ai essayé de les visualiser».
Peter Knapp a été profondément marqué par la lecture de ce récit. Il en propose ici sa propre lecture, avec une cinquantaine de dessins accompagnés d’extraits du texte de Semprun : «Jorge Semprun a laissé des mots en allemand dans son texte français. J’ai essayé de les visualiser».