Parodies
suivi de Les Acrobates
Adapt. de l'anglais par Guy Dumur, Stephan Meldegg et Jean-François Prévand. Préface de Guy Dumur
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
Le personnage principal de Parodies se nomme Henry Carr. Il a réellement existé. Employé du consulat britannique à Zurich en 1918, il a joué dans une pièce d’Oscar Wilde, produite par James Joyce qui se trouvait en Suisse à cette époque-là et qui fit un procès à Carr pour quelques francs…
Dans la pièce de Stoppard, Henry Carr, devenu vieux, revit sa jeunesse à Zurich, en s’identifiant au personnage de Wilde et en s’imaginant qu’il a intimement connu James Joyce, mais aussi Lénine à la veille de son départ pour la Russie et Tristan Tzara au moment où il fondait le dadaïsme. Tous trois revivent devant nous dans la plus folle des reconstructions historiques.
Dans Les Acrobates, un philosophe discourt à perte de vue en même temps que s’exercent des acrobates attirés chez lui par sa femme, ancienne actrice de music-hall. Un meurtre est commis dans la plus pure tradition des romans «série noire» sans que le philosophe interrompe le cours de ses pensées et de ses syllogismes poussés jusqu’à l’absurde.