Collectif
Où va l'Université ?
. Rapport du Comité national d'évaluation
Préface de Laurent Schwartz
Collection Le monde actuel
Gallimard
Parution
L'évaluation de l'enseignement supérieur, qui s'est imposée dans les principaux pays développés, est en France une idée neuve et une décision récente. Une loi de 1985 a mis en place un Comité national d'évaluation, présidé par Laurent Schwartz, et chargé de porter une appréciation sur le fonctionnement des établissements et sur leur activité : formation initiale et continue, recherche scientifique, diffusion de la culture.
À l'heure où l'opinion, secouée par la revendication des étudiants et des lycéens, consciente du défi technologique et inquiète du chômage qui touche les jeunes, s'interroge sur l'état véritable et le destin de l'enseignement supérieur, ce Rapport au Président de la République – ici rendu public avec son accord – constitue l'élément d'appréciation aujourd'hui le plus précis et le plus complet sur les principaux problèmes que connaissent les universités : le fonctionnement des premiers cycles, le développement de la recherche, la difficulté de conquérir une autonomie de gestion, la nécessité de maintenir des deuxièmes cycles compétitifs et de prendre une part dans la formation continue.
Problèmes graves, dont au premier chef dépend l'avenir de la France et des Français, et devant lesquels «la Nation se doit d'assumer ses responsabilités».
À l'heure où l'opinion, secouée par la revendication des étudiants et des lycéens, consciente du défi technologique et inquiète du chômage qui touche les jeunes, s'interroge sur l'état véritable et le destin de l'enseignement supérieur, ce Rapport au Président de la République – ici rendu public avec son accord – constitue l'élément d'appréciation aujourd'hui le plus précis et le plus complet sur les principaux problèmes que connaissent les universités : le fonctionnement des premiers cycles, le développement de la recherche, la difficulté de conquérir une autonomie de gestion, la nécessité de maintenir des deuxièmes cycles compétitifs et de prendre une part dans la formation continue.
Problèmes graves, dont au premier chef dépend l'avenir de la France et des Français, et devant lesquels «la Nation se doit d'assumer ses responsabilités».