Œuvres complètes I, II
Coffret de deux volumes vendus ensemble, réunissant des réimpressions récentes des premières éditions (2010)
Trad. de l'espagnol (Argentine) par Paul Bénichou, Sylvia Bénichou-Roubaud, Jean Pierre Bernès, Roger Caillois, René L.-F. Durand, Laure Guille, Nestor Ibarra, Françoise Rosset, Claire Staub et Paul Verdevoye. Édition de Jean Pierre Bernès
Collection Bibliothèque de la Pléiade
Gallimard
Parution
«Je n’écris pas pour une minorité choisie, qui ne m’importe guère, ni pour cette entité platonique tellement adulée qu’on surnomme la Masse. Je ne crois à aucune de ces deux abstractions, chères au démagogue. J’écris pour moi, pour mes amis et pour atténuer le cours du temps.» Sans doute Borges considérait-il les lecteurs de la Pléiade comme des amis inconnus : il envisageait avec bonheur la perspective d’entrer dans cette «Bibliothèque». Non content d’autoriser cette édition, il a pris part à son élaboration jusqu’à l’extrême fin de sa vie : il a guidé le travail de traduction et d’annotation, en livrant avec générosité ses réflexions sur son œuvre, et en indiquant quels textes oubliés il acceptait que l’on exhumât pour l’occasion.
On parlerait volontiers d’édition définitive, si Borges n’avait écrit (dans sa préface à la traduction en vers espagnol du Cimetière marin de Valéry) que «l’idée de texte définitif ne relève que de la religion ou de la fatigue»…
On parlerait volontiers d’édition définitive, si Borges n’avait écrit (dans sa préface à la traduction en vers espagnol du Cimetière marin de Valéry) que «l’idée de texte définitif ne relève que de la religion ou de la fatigue»…