Œuvres complètes
, tome III
Édition de Marius-François Guyard avec la collaboration de Jean-Claude Larrat et François Trécourt. Introduction de Marius-François Guyard
Gallimard
Parution
Les Œuvres complètes de Malraux sont présentées en six tomes distribués de la façon suivante : les deux premiers volumes sont consacrés aux œuvres de fiction ; le tome III au Miroir des limbes ; les tomes IV et V procurent tous les textes esthétiques, et le tome VI rassemble les essais littéraires et politiques.
Cette édition révélera un Malraux inconnu. La part de textes publiés en revues, introuvables, et – plus encore – la publication d’œuvres inédites – dont deux romans – donneront, s’il se peut, à cet homme «si ondoyant et si divers» (ainsi que l’eût écrit Montaigne), d’autres visages encore : mais, au «dernier jour, entre des myriades de ressuscités, écrit Jean Grosjean dans sa préface, je le reconnaîtrai à son sourire de faux enfant candide et pas dupe, à sa chaleureuse et maladroite fraternité de solitaire pareille à cette connivence profonde et gênée que les ermites entretiennent avec les chardons de leur désert». Et encore : «Sa célébrité aura beau grandir, elle ne le fera pas tellement connaître. Son charme lui venait d’avoir tourné le dos aux puérilités sans croire aux mûrissements. Ce fut sa force et sa faiblesse d’avoir triomphé de l’enfance sans succomber à aucune maturation.»
Cette édition révélera un Malraux inconnu. La part de textes publiés en revues, introuvables, et – plus encore – la publication d’œuvres inédites – dont deux romans – donneront, s’il se peut, à cet homme «si ondoyant et si divers» (ainsi que l’eût écrit Montaigne), d’autres visages encore : mais, au «dernier jour, entre des myriades de ressuscités, écrit Jean Grosjean dans sa préface, je le reconnaîtrai à son sourire de faux enfant candide et pas dupe, à sa chaleureuse et maladroite fraternité de solitaire pareille à cette connivence profonde et gênée que les ermites entretiennent avec les chardons de leur désert». Et encore : «Sa célébrité aura beau grandir, elle ne le fera pas tellement connaître. Son charme lui venait d’avoir tourné le dos aux puérilités sans croire aux mûrissements. Ce fut sa force et sa faiblesse d’avoir triomphé de l’enfance sans succomber à aucune maturation.»