Mort d'une étoile
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Esther Allen quitte l'Europe pour engager sa jeune chance en Amérique. Elle veut être actrice de théâtre. À peine débarquée à New York, la cadence du nouveau continent l'étourdit, puis l'entraîne vers sa première émotion de cœur : un jeune banquier lui propose le luxe et le mariage. Mais le plus somptueux des voyages en Floride ne parvient pas à colorer cet amour naissant ; la jeune fille a senti chez son fiancé la gaucherie d'un égoïsme banal : elle ne sera pas la femme du brûIant homme d'affaires.
Elle est ainsi rendue à sa liberté d'agir. Un metteur en scène de cinéma qui faisait partie de l'entourage du banquier évite à Esther le sort de débutante à Broadway. Elle accepte une offre de contrat pour une grande firme d'Hollywood, et passe de Floride en Californie sans avoir eu le temps de réfléchir, attirée par le scintillement du succès.
À Hollywood, l'énergie et les dons de sa nature la confirment rapidement dans son rôle de vedette.
Un jour, comme encouragée par la clarté du ciel de Californie, naît le second amour de l'étoile. Véritable amour de jeunesse, celui-là, dont la lumière et le tragique obscurcissement forment la deuxième partie du récit.
Esther Allen est dénuée de pittoresque «moderne». La figure de cette jeune fille est pure et, si elle oppose à la perversité qui tourmente son faible amant un acte extrême, c'est que la pureté vivante est armée : il arrive qu'elle intervienne en coup de hache dans certaines crises, qui semblent d'ailleurs appeler mystérieusement les violences du sort.
Par un dessin conduit simplement, Mort d'une étoile marque l'accord des mouvements du destin avec les lignes d'une terre impénétrable et lumineuse.
Elle est ainsi rendue à sa liberté d'agir. Un metteur en scène de cinéma qui faisait partie de l'entourage du banquier évite à Esther le sort de débutante à Broadway. Elle accepte une offre de contrat pour une grande firme d'Hollywood, et passe de Floride en Californie sans avoir eu le temps de réfléchir, attirée par le scintillement du succès.
À Hollywood, l'énergie et les dons de sa nature la confirment rapidement dans son rôle de vedette.
Un jour, comme encouragée par la clarté du ciel de Californie, naît le second amour de l'étoile. Véritable amour de jeunesse, celui-là, dont la lumière et le tragique obscurcissement forment la deuxième partie du récit.
Esther Allen est dénuée de pittoresque «moderne». La figure de cette jeune fille est pure et, si elle oppose à la perversité qui tourmente son faible amant un acte extrême, c'est que la pureté vivante est armée : il arrive qu'elle intervienne en coup de hache dans certaines crises, qui semblent d'ailleurs appeler mystérieusement les violences du sort.
Par un dessin conduit simplement, Mort d'une étoile marque l'accord des mouvements du destin avec les lignes d'une terre impénétrable et lumineuse.