Parution
Tout au long de sa vie, Friedrich Glauser écrivit de nombreux textes courts, où l'expérience vécue affleure plus visiblement encore que dans son œuvre romanesque.
Qu'il s'agisse de nouvelles, de confessions franchement autobiographiques voire de fragments de journal intime, on y retrouve un reflet fidèle de l'expérience tragique de la drogue, de la folie et de la marginalité, mais aussi une vision parfois humoristique de la «grande» histoire ou de la vie quotidienne d'un Européen dans l'entre-deux-guerres.
On découvre également une œuvre en devenir : certaines nouvelles sont comme des ébauches de passages entiers des romans policiers, et nombre de personnages que l'inspecteur Studer rencontre au cours de ses enquêtes singulières apparaissent, bien réels, au détour des souvenirs de son créateur.
Jusqu'au texte final évoquant Nervi, ce paradis mélancolique où Glauser mourra brusquement la veille de son mariage, le lecteur peut suivre dans Morphine les efforts désespérés du rebelle rejeté par sa famille, de l'habitué des drogues et des maisons de correction, qui trouve enfin dans la littérature un exutoire au mal de vivre ou à un trop-plein de vie.
Qu'il s'agisse de nouvelles, de confessions franchement autobiographiques voire de fragments de journal intime, on y retrouve un reflet fidèle de l'expérience tragique de la drogue, de la folie et de la marginalité, mais aussi une vision parfois humoristique de la «grande» histoire ou de la vie quotidienne d'un Européen dans l'entre-deux-guerres.
On découvre également une œuvre en devenir : certaines nouvelles sont comme des ébauches de passages entiers des romans policiers, et nombre de personnages que l'inspecteur Studer rencontre au cours de ses enquêtes singulières apparaissent, bien réels, au détour des souvenirs de son créateur.
Jusqu'au texte final évoquant Nervi, ce paradis mélancolique où Glauser mourra brusquement la veille de son mariage, le lecteur peut suivre dans Morphine les efforts désespérés du rebelle rejeté par sa famille, de l'habitué des drogues et des maisons de correction, qui trouve enfin dans la littérature un exutoire au mal de vivre ou à un trop-plein de vie.