Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère...
. Un cas de parricide au XIXᵉ siècle
Gallimard
Parution
Michel Foucault voulait avec son séminaire du Collège de France étudier les rapports entre psychiatrie et justice pénale au XIXᵉ siècle. Chemin faisant, il a rencontré l’affaire Rivière : dans un village de Normandie, en 1835, un adolescent massacre froidement sa mère enceinte, son frère et sa sœur. De quoi s’agit-il ?
Aux rapports des psychiatres, à toutes les pièces judiciaires, s’ajoute ici un stupéfiant et admirable Mémoire rédigé par le jeune accusé qui prétendait savoir à peine lire et écrire.
Parricide apparemment banal, mais ensemble unique de textes qui, à eux tous, «forment une lutte singulière, un affrontement, un rapport de pouvoir, une bataille de discours» dont déchiffre ici la signification, pour nous, l’auteur de l’Histoire de la folie.
Aux rapports des psychiatres, à toutes les pièces judiciaires, s’ajoute ici un stupéfiant et admirable Mémoire rédigé par le jeune accusé qui prétendait savoir à peine lire et écrire.
Parricide apparemment banal, mais ensemble unique de textes qui, à eux tous, «forment une lutte singulière, un affrontement, un rapport de pouvoir, une bataille de discours» dont déchiffre ici la signification, pour nous, l’auteur de l’Histoire de la folie.