Mécènes et peintres
. L'art et la société au temps du baroque italien
Parution
L'histoire de l'art peut être bien des choses : l'étude d'une œuvre en soi ; celle d'une époque ou de son «esprit» (Geist) ; celle des tenants et aboutissants intellectuels, esthétiques ou moraux d'une représentation imagée. C'est aussi, plus proche de l'histoire, une investigation sur les circonstances dans lesquelles une œuvre peut naître : qui en a eu l'idée, qui l'a commandée, qui l'a payée ; quels étaient l'état de la société et des esprits, le goût régnant, les directives reçues par l'artiste, la destination de son œuvre ?
Depuis le début de sa carrière, Francis Haskell s'est toujours intéressé à ces rapports de l'artiste et du mécène, patron ou protecteur, qu'il ait été pape, grand seigneur, bourgeois, administrateur, marchand ou éditeur. Il les a étudiés en s'en tenant rigoureusement aux faits et sans invoquer ni déduire aucune «loi» historique.
Dans cette étude, désormais classique, revit d'abord la Rome baroque du XVIIᵉ siècle, avec ses mécénats religieux et profanes, avec la naissance de ses grandes collections. Puis l'éclairage se porte sur les provinces italiennes, sur leurs artistes novateurs et sur les collectionneurs de Naples ou de Bologne. On aborde enfin la Venise du XVIIIᵉ siècle, partagée entre les exigences d'une aristocratie pleine d'ostentation, les influences et la demande de l'étranger, la force des idées nouvelles.
Depuis le début de sa carrière, Francis Haskell s'est toujours intéressé à ces rapports de l'artiste et du mécène, patron ou protecteur, qu'il ait été pape, grand seigneur, bourgeois, administrateur, marchand ou éditeur. Il les a étudiés en s'en tenant rigoureusement aux faits et sans invoquer ni déduire aucune «loi» historique.
Dans cette étude, désormais classique, revit d'abord la Rome baroque du XVIIᵉ siècle, avec ses mécénats religieux et profanes, avec la naissance de ses grandes collections. Puis l'éclairage se porte sur les provinces italiennes, sur leurs artistes novateurs et sur les collectionneurs de Naples ou de Bologne. On aborde enfin la Venise du XVIIIᵉ siècle, partagée entre les exigences d'une aristocratie pleine d'ostentation, les influences et la demande de l'étranger, la force des idées nouvelles.