Maisons mortes

Trad. de l'espagnol (Venezuela) par René L.-F. Durand
Collection La Croix du Sud
Gallimard
Parution
Située dans l'une des régions naturelles les plus typiques du Venezuela, le Llano, la ville d'Ortiz, centre autrefois florissant, se meurt.
Les guerres civiles, le paludisme, la dictature du général Gomez, qui tint le pays sous le joug, au lendemain de la deuxième guerre mondiale, ont eu raison de ce bourg à moitié en ruines où végète un reste misérable de population, où quelques âmes fortes s'obstinent à vivre. Et le mirage du pétrole, qui se lève à l'horizon, en provoquant le départ de Carmen-Rose après la mort de son fiancé, semble consommer ce destin tragique.
Miguel Otero Silva, poète, romancier et journaliste vénézuélien, l'une des figures les plus brillantes de la «génération de 1928», a su exprimer avec une profonde sensibilité et un incontestable don de créateur les douleurs et aussi les espoirs de son pays à une époque de son histoire où s'annoncent les profonds changements d'où est sorti le Venezuela d'aujourd'hui.