Mademoiselle Julie
. Une tragédie naturaliste
Froken Julie
Trad. du suédois par Alain Gnaedig. Édition d'Ulf Peter Hallberg
Traduction inédite
Collection Folio théâtre (no214)
Gallimard
Parution
La fête de la Saint-Jean est là, avec ses fleurs, ses danses et ses chants : nuit claire du solstice d’été où les corps se libèrent, où les cœurs s’enflamment. Julie, une jeune artistocrate, vient de rompre ses fiançailles ; fuyant son milieu familial, elle préfère festoyer en compagnie des paysans et des domestiques. Et elle s’est mise en tête de séduire Jean, le valet de son père.
À l’assurance de la jeune femme, à ses provocations enjouées et cruelles, Jean oppose une résistance ferme, en lui rappelant sa condition. Mais, à mesure qu’avance cette nuit si particulière, les barrières de classes chancellent et les âmes sont mises à nu.
Ce huis clos brûlant (1888), dont chaque personnage contient en creux l’ombre de l’auteur suédois, est l’une de ses pièces les plus représentées à travers le monde. Mettant en scène la séduction incontrôlable, l’amour et ses illusions, l’angoisse et sa force destructrice, elle montre la logique implacable de l’ascension comme de la chute.
Lire un extrait