Mademoiselle Irnois
suivi d' Adélaïde
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Ces deux nouvelles, si typiques de deux manières différentes de Gobineau, sont peut-être les plus célèbres de l'auteur des Pléiades. Elles illustrent toutes deux la conception de l'amour chère à Gobineau, cette «maladie terrible, telle que les Grecs étonnés l'appelaient "sacrée" et "divine" parce qu'elle était incompréhensible, mais c'est la maladie des âmes fortes, et la montrer chez les imbéciles, c'est ce que l'Histoire ne peut pas faire».
Mlle Irnois, petite infirme transportée par sa vertu de renoncement, et Adélaïde, monstre félin de l'amour fou, semblent ainsi tout proches des héroïnes des Pléiades. La voix inimitable de Gobineau s'entend peut-être mieux dans Adélaïde, et son grand air blasé, revenu de toutes les passions, mais Mademoiselle lrnois montre, vingt ans plus tôt, chez ce journaliste de 1847, tout ce qui annonce un grand poète du récit.
Ces deux textes admirables n'avaient pas encore bénéficié des recherches de l'éminent gobiniste A. B. Duff. On les trouvera éclairés ici par des notes critiques et des emprunts à la correspondance, et présentés par A. B. Duff et F. R. Bastide.
Mlle Irnois, petite infirme transportée par sa vertu de renoncement, et Adélaïde, monstre félin de l'amour fou, semblent ainsi tout proches des héroïnes des Pléiades. La voix inimitable de Gobineau s'entend peut-être mieux dans Adélaïde, et son grand air blasé, revenu de toutes les passions, mais Mademoiselle lrnois montre, vingt ans plus tôt, chez ce journaliste de 1847, tout ce qui annonce un grand poète du récit.
Ces deux textes admirables n'avaient pas encore bénéficié des recherches de l'éminent gobiniste A. B. Duff. On les trouvera éclairés ici par des notes critiques et des emprunts à la correspondance, et présentés par A. B. Duff et F. R. Bastide.