Les yeux tondus
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
L’enfant aux yeux myopes, aux yeux tondus, voit s’ouvrir devant lui le monde. Il s’interroge sur soi-même, sur son destin ; il se sent impuissant et se désespère : ses actes ont des conséquences imprévisibles et lui attirent semonces et reproches. Il sent qu’il inspire autour de lui autant de pitié que d’inquiétude ; il se croit maudit, réprouvé. Quelle faute expie-t-il? Il l’ignore. Mais bientôt il accepte sa vocation, qui est d’aimer et aussi d’écrire : il découvre alors son vrai nom, celui de l’oiseau remiz qui, de tout, fait un chant.
Ce livre de souvenirs, «le plus simple et le plus complet de Remizov, écrit Marcel Arland, la plus fidèle expression qu’il ait donnée de soi» , nous apporte le portrait d’un enfant rêveur et une magistrale évocation de Moscou, bruissante du chant de ses milliers de cloches, et où nous voyons vivre l’admirable peuple russe. C’est un monde chatoyant et pur qui nous est donné, un «monde enfantin dont les habitants les plus familiers sortent des livres et des légendes, et dont la réalité même prend une figure fabuleuse».
«Quels que soient l’angoisse, les plaintes et les appels de cette œuvre, écrit Marcel Arland, point d’amertume, je n’y vois rien que de l’amour.»
Ce livre de souvenirs, «le plus simple et le plus complet de Remizov, écrit Marcel Arland, la plus fidèle expression qu’il ait donnée de soi» , nous apporte le portrait d’un enfant rêveur et une magistrale évocation de Moscou, bruissante du chant de ses milliers de cloches, et où nous voyons vivre l’admirable peuple russe. C’est un monde chatoyant et pur qui nous est donné, un «monde enfantin dont les habitants les plus familiers sortent des livres et des légendes, et dont la réalité même prend une figure fabuleuse».
«Quels que soient l’angoisse, les plaintes et les appels de cette œuvre, écrit Marcel Arland, point d’amertume, je n’y vois rien que de l’amour.»