Les Nymphes de Vaux
. Soliloque pour Alcandre
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Dans un nota bene qui précède son texte, l’auteur nous avertit que son livre avait été primitivement conçu pour faire une suite à l’étude d’Anatole France sur le surintendant Fouquet, et qu’il a négligé de traiter des mêmes épisodes. Il restait à Fernand Fleuret de nous entretenir du Masque de Fer, qui passe pour avoir empoisonné Fouquet à Pignerol ; de Mme Guyon, la célèbre quiétiste, belle-mère du fils de Fouquet ; de la duchesse de Villars et du Maréchal, de Voltaire leur commensal au château de Vaux, et enfin du drame mystérieux élaboré sans doute à Vaux et perpétré à Paris, soit l’assassinat de Mme de Choiseul-Praslin par son époux.
Fernand Fleuret, qui a publié divers travaux d’histoire, apporte dans ces différents sujets toute la documentation requise, mais il a su conserver une légèreté de ton et de style qui rend la lecture de son livre fort agréable et d’un commerce facile. Pour les descriptions de Vaux au temps de la fameuse fête donnée par Fouquet, il reproduit un long fragment de la Clélie de Mlle de Scudéry et une relation anonyme pleines l’une et l’autre de grâce et de pittoresque. Quant› à Alcandre, auquel l’ouvrage est dédié, il n’est pas inutile de dire qu’il cache Auguste Perret, le grand architecte du Théâtre des Champs-Élysées.
Fernand Fleuret, qui a publié divers travaux d’histoire, apporte dans ces différents sujets toute la documentation requise, mais il a su conserver une légèreté de ton et de style qui rend la lecture de son livre fort agréable et d’un commerce facile. Pour les descriptions de Vaux au temps de la fameuse fête donnée par Fouquet, il reproduit un long fragment de la Clélie de Mlle de Scudéry et une relation anonyme pleines l’une et l’autre de grâce et de pittoresque. Quant› à Alcandre, auquel l’ouvrage est dédié, il n’est pas inutile de dire qu’il cache Auguste Perret, le grand architecte du Théâtre des Champs-Élysées.