« C’est une somme hallucinante, avec un luxe inouï de détails et des personnages aussi vivants que chatoyants – princesses d'Istanbul sensuelles et avisées, médecins du palais et officiers héroïquement médaillés, bandits grecs en cavale et chefs de confréries mystérieuses, popes et pachas – évoluant dans une construction romanesque impeccable et excitante, à la fois Belle Époque et orientale. »
Christophe Ono-dit-Biot, Le Point
« Un talent immense de conteur ; un univers éminemment romanesque qu’il sait créer, mariage de fiction pure et de vérité historique (sans qu’il importe de savoir ce qui relève de la première ou de la seconde) ; enfin, ces personnages balzaciens qui déchirent le cœur ou troublent l’âme, héroïnes et héros incapables de dépasser ce destin tragique duquel il-elles ne peuvent a priori pas se dégager. »
Yann Perreau, Les Inrockuptibles
« Le prix Nobel turc nous transporte en 1901, sur une île imaginaire touchée par la peste... Haletant et immersif. »
Nathalie Crom, Télérama
« Dans cette somme foisonnante se côtoient des princesses sensuelles, des savants luttant contre l’infection, des pachas ambitieux, des islamistes exaltés et de jeunes officiers progressistes, le tout sur fond de décadence ottomane.
Les nuits de la peste mêle trois romans en un. Il y a d’abord un polar en costume d’époque, dans la veine de Mort sur le Nil, d’Agatha Christie. […] Un deuxième roman, plus politique, et qui n’est pas sans rappeler Le Guépard, de Tomasi de Lampedusa, raconte le basculement d’un monde. […] Enfin, un troisième livre dans le livre traite de la peste (Albert Camus).
Cette fresque somptueuse signée du Prix Nobel 2006, qui évoque le basculement d’un monde, aux résonances très contemporaines a le mérite d’exister quand l’agonie du monde ottoman, magnifique sujet s’il en est, est si peu traitée dans la littérature turque. »
Marc Semo, Le Monde des Livres
« À la fois fresque onirique, historique et réflexion teintée d’humour sur le pouvoir et la liberté, Les nuits de la peste nous parle de nous. Une fresque éblouissante et déchirante. Orhan Pamuk est un magicien. »
Patricia Reznikov, Lire Magazine Littéraire
« C’est un livre immense, une énorme machine romanesque d’une folle richesse historique avec des personnages extrêmement profonds. À la fois roman d’amour, roman historique, roman policier et conte sur la fin de l’Empire ottoman Les nuits de la peste est totalement fascinant. »
Jean-Claude Raspiengeas, Le Masque et la Plume
« J’ai adoré ce roman-total absolument fabuleux ! »
Nelly Kaprièlian, Le Masque et la Plume
« Suivant la trame d’un roman policier, le dernier ouvrage de l’écrivain turc Orhan Pamuk, Prix Nobel de littérature en 2006, évoque puissamment les ravages d’une épidémie et la fin de l’Empire ottoman. Un récit sur la vanité du pouvoir et la survie hasardeuse de l’humanité. »
Jean-Christophe Ploquin, La Croix
« Les nuits de la peste se présente comme le théâtre d'une grande fresque historique qui résonne avec l'actualité. À la croisée des chemins et des genres ce livre, à la fois roman historique, roman d'amour et roman politique, vient interroger notre rapport à la fiction et au réel, l'imaginaire se mélangeant au réel, et le romanesque à l'historique. La véritable prouesse d'Orhan Pamuk consiste à jouer avec les codes de la fiction et à rendre la frontière poreuse entre l'histoire et la grande Histoire. Au milieu de ce drame humain et politique, l'amour est un refuge pour ceux qui se battent contre l'épidémie. Orhan Pamuk nous livre une réflexion sur le pouvoir et la liberté, à l'heure où s'amorcent le délitement de l'Empire Ottoman et les conflits de succession entre sultans. »
Olivia Gesbert, France Culture
« Le Prix Nobel de littérature 2006 n’a pas hésité à tirer de ce fléau (la peste) un roman historique, panoramique et microscopique, foisonnant et subtilement satirique. »
Frédérique Roussel, Libération