Les «Lettres d'Asie» de Saint-John Perse
. Les récrits d'un Poète
Parution
«Loin d’être, comme nous l’avions cru jusque-là, une correspondance «authentique», les Lettres d’Asie du diplomate Alexis Leger sont en réalité tout à la fois une œuvre en prose de Saint-John Perse, une autobiographie cryptée et un mode d’emploi destiné à l’usage des lecteurs et critiques de son œuvre. Ces lettres, que le poète prétend avoir envoyées depuis Pékin tandis qu’il y séjourne de 1916 à 1921, ont pour beaucoup été écrites pour l’édition des Œuvres complètes de la «Pléiade» de 1972.
Tout un ensemble d’indices et de preuves permet, par un véritable jeu de piste, de mettre à nu la stratégie suivie par le poète pour élaborer et accréditer une certaine image de lui-même à l’époque de son séjour en Chine. Plus largement, c’est toute l’histoire d’une personnalité aux multiples facettes qui nous est racontée là en filigrane. Faisant écho à la biographie placée en tête des Œuvres complètes et aux notes abondantes qui la complètent à la fin du livre, les Lettres d’Asie remplissent une fonction bien précise dans l’économie d’ensemble du volume : celle d’assurer la cohérence d’une œuvre, celle d’introduire à l’œuvre selon une voie choisie à dessein par le poète.»
Catherine Mayaux.
Tout un ensemble d’indices et de preuves permet, par un véritable jeu de piste, de mettre à nu la stratégie suivie par le poète pour élaborer et accréditer une certaine image de lui-même à l’époque de son séjour en Chine. Plus largement, c’est toute l’histoire d’une personnalité aux multiples facettes qui nous est racontée là en filigrane. Faisant écho à la biographie placée en tête des Œuvres complètes et aux notes abondantes qui la complètent à la fin du livre, les Lettres d’Asie remplissent une fonction bien précise dans l’économie d’ensemble du volume : celle d’assurer la cohérence d’une œuvre, celle d’introduire à l’œuvre selon une voie choisie à dessein par le poète.»
Catherine Mayaux.