Les Italiens et l'amour
. Un rapport sur la mentalité et le comportement du mâle italien
Trad. de l'italien par Armand Monjo
Collection L'Air du Temps
Gallimard
Parution
Il existe une image de l'Italien répandue surtout hors de l' Italie : celle d'un amant passionné, impétueux dans ses sentiments, formidable dans l'amour. Qu'y a-t-il de vrai dans ce cliché?
Pour découvrir le vrai visage du mâle italien, Gabriella Parca, universitaire et journaliste, a parcouru l'Italie du nord au sud (10 000 kilomètres en six mois), interviewant 1 018 hommes de vingt à cinquante ans, sur la base d'un échantillonnage établi en collaboration avec la Faculté des Sciences Statistiques de l'Université de Rome.
Voici, selon les pourcentages les plus significatifs, comment apparaissent la mentalité et le comportement de l'Italien :
66 % veulent épouser une femme vierge,
71 % fréquentent les prostituées avant de se marier,
51 % pratiquent l'adultère comme une chose normale,
81 % regrettent la fermeture des maisons closes.
Il ressort de ce tableau que l'Italien classe les femmes en deux catégories : celles qui servent à satisfaire son instinct sexuel, et qui ne méritent aucune affection, et celles qui refusent la sexualité jusqu'au mariage, et que l'on peut épouser. Aussi est-il porté à avoir des rapports sexuels avec des femmes qu'il n'aime pas, et à aimer des femmes avec lesquelles il n'a pas de rapports sexuels. Une fois mariée, la femme devient essentiellement pour lui la mère de ses enfants, la vestale du foyer. Les amantes, il va les chercher ailleurs. Ainsi se poursuit en lui la rupture complète entre sexe et sentiment, qui fait de lui un perpétuel insatisfait et le pousse à chercher sans cesse de nouvelles femmes.
Pour découvrir le vrai visage du mâle italien, Gabriella Parca, universitaire et journaliste, a parcouru l'Italie du nord au sud (10 000 kilomètres en six mois), interviewant 1 018 hommes de vingt à cinquante ans, sur la base d'un échantillonnage établi en collaboration avec la Faculté des Sciences Statistiques de l'Université de Rome.
Voici, selon les pourcentages les plus significatifs, comment apparaissent la mentalité et le comportement de l'Italien :
66 % veulent épouser une femme vierge,
71 % fréquentent les prostituées avant de se marier,
51 % pratiquent l'adultère comme une chose normale,
81 % regrettent la fermeture des maisons closes.
Il ressort de ce tableau que l'Italien classe les femmes en deux catégories : celles qui servent à satisfaire son instinct sexuel, et qui ne méritent aucune affection, et celles qui refusent la sexualité jusqu'au mariage, et que l'on peut épouser. Aussi est-il porté à avoir des rapports sexuels avec des femmes qu'il n'aime pas, et à aimer des femmes avec lesquelles il n'a pas de rapports sexuels. Une fois mariée, la femme devient essentiellement pour lui la mère de ses enfants, la vestale du foyer. Les amantes, il va les chercher ailleurs. Ainsi se poursuit en lui la rupture complète entre sexe et sentiment, qui fait de lui un perpétuel insatisfait et le pousse à chercher sans cesse de nouvelles femmes.