Les Irresponsables
Die Schuldlosen
Première parution en 1961
Trad. de l'allemand (Autriche) par Andrée-R. Picard
Gallimard
Parution
« Le roman décrit des situations et des types allemands de la période préhitlérienne. Les personnages choisis pour les représenter sont dépourvus de convictions politiques. Dans la mesure où ils en ont, ils flottent dans le vague et le nébuleux. Aucun d’eux n’est directement “responsable” de la catastrophe hitlérienne. C’est pourquoi le livre s’appelle Les irresponsables. C’est, malgré tout, dans cet état d’âme que le nazisme a puisé sa vraie force. »
C’est par ces mots que Hermann Broch définissait le projet de ce grand roman, le dernier qu’il a publié. Critique virulente d’une petite bourgeoisie allemande indifférente à l’éthique et incapable d’assumer ses choix face à la montée des périls, Les irresponsables se distingue par son atmosphère onirique, qui évoque de façon extrêmement précise et vivante la période précédant l’arrivée de Hitler au pouvoir. Roman d’une société en crise minée par l’individualisme, le livre interroge de façon très actuelle notre responsabilité dans les tragédies collectives et les failles de la condition humaine.
C’est par ces mots que Hermann Broch définissait le projet de ce grand roman, le dernier qu’il a publié. Critique virulente d’une petite bourgeoisie allemande indifférente à l’éthique et incapable d’assumer ses choix face à la montée des périls, Les irresponsables se distingue par son atmosphère onirique, qui évoque de façon extrêmement précise et vivante la période précédant l’arrivée de Hitler au pouvoir. Roman d’une société en crise minée par l’individualisme, le livre interroge de façon très actuelle notre responsabilité dans les tragédies collectives et les failles de la condition humaine.