Les Heures oisives

Suivi de Notes de ma cabane de moine par Kamo no Chômei, traduites par le R. P. Sauveur Candau
Commentaires et notes des traducteurs
Trad. du japonais par Charles Grosbois et Tomiko Yoshida
Collection Connaissance de l'Orient (no27)
Série japonaise
Gallimard
Parution
Les heures oisives et les Notes de ma cabane de moine constituent avec les Notes de chevet de Sei Shônagon les trois chefs-d'œuvre de l'«essai» japonais. Urabe Kenkô est ici traduit par un groupe de Japonais et de japonologues : Mme Tomiko Yoshida, M. Maeda, MM. Chazelle et Grosbois. Kamo no Chômei est traduit par le R.P. Sauveur Candau, des Missions étrangères (et revu par le neveu de ce japonologue).
Le moine Urabe Kenkô est mort en 1350 après avoir servi à la cour comme officier subalterne. Personne au Japon ne peut parler de Kenkô sans évoquer Montaigne. M. Grosbois n’y manque pas dans sa préface. Système de pensée mis à part, c’est en effet la même liberté souveraine, le même ton (en apparence nonchalant, en fait suprêmement savant). Cet ascète connut l’amour ; ce moine est fort peu indulgent au bouddhisme conventionnel. Ce célibataire comprend les pères de famille. En fait il comprend tout, juge tout, avec lucidité. Scènes de mœurs, portraits, tableautins, réflexions morales composent un des maîtres livres de la littérature universelle.
Les Notes de ma cabane de moine, rédigées plus d'un siècle avant Les heures oisives, célèbrent la liberté de l'existence érémitique.