Les grands bois et autres récits
Première parution en 1943
Trad. de l'allemand (Autriche) et préfacé par Henri Thomas
Nouvelle édition en 1979
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
«On découvrira, dans ces récits, deux aspects très différents, opposés même, et étonnamment complémentaires, du génie d’Adalbert Stifter (1805-1868). Celui qui donne son titre au recueil, Les grands bois, se déroule dans un monde familier à l’auteur, les monts de Bohême, les forêts profondes qui ont enchanté son existence, par ailleurs douloureuse et frustrée.
L’art de Stifter (qui fut aussi un peintre de haute valeur, dont les paysages n’ont pas vieilli) est à l’image de ces horizons où les détails s’harmonisent, se fondent dans la profonde unité du destin. Or ce même homme, dont les monts de Bohême semblent fermer l’horizon (et qui, vers le sud, n’a jamais dépassé Trieste), écrit aussi Abdias, histoire d’un juif de Tripoli, à demi nomade, drame du désert, lent et fascinant comme les contes de l’Orient, d’un pur tragique.
L’œuvre de Stifter va bien au-delà de ces récits, mais ils sont au carrefour de ses hantises et de ses rêves, comme ces tables d’orientation qui donnent à rêver au promeneur.»
Henri Thomas.
L’art de Stifter (qui fut aussi un peintre de haute valeur, dont les paysages n’ont pas vieilli) est à l’image de ces horizons où les détails s’harmonisent, se fondent dans la profonde unité du destin. Or ce même homme, dont les monts de Bohême semblent fermer l’horizon (et qui, vers le sud, n’a jamais dépassé Trieste), écrit aussi Abdias, histoire d’un juif de Tripoli, à demi nomade, drame du désert, lent et fascinant comme les contes de l’Orient, d’un pur tragique.
L’œuvre de Stifter va bien au-delà de ces récits, mais ils sont au carrefour de ses hantises et de ses rêves, comme ces tables d’orientation qui donnent à rêver au promeneur.»
Henri Thomas.