Les Confessions
. Livres I à IV
Notes de Catherine Kœnig
Parution
«Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi.»
Dans ces quatre premiers livres de ses Confessions, Rousseau raconte sa jeunesse, de sa naissance (1712) jusqu’à l’âge de 19 ans (1731). Il y retrace son enfance difficile à Genève – lui, le fils d’un modeste horloger, orphelin de mère – et sa fuite pour échapper à son milieu ; ses voyages ; enfin sa rencontre providentielle avec Mme de Warens, une femme plus âgée dont il tombe immédiatement amoureux. Ce sera pour lui une nouvelle naissance, et l’entrée dans l’âge adulte.
Plus de trente ans après, Rousseau se penche sur Jean-Jacques. Il raconte ses chagrins d’enfant, ses joies d’adolescent, avoue ses petits larcins («j’ai donc été fripon»), revit ses premiers émois amoureux, replonge dans sa découverte éblouie de la lecture, qui le sauve de l’ennui («je ne choisissais point : je lisais tout avec une égale avidité»). Il fait, en somme, le bilan de son apprentissage de la vie. Dans cette extraordinaire quête d’une identité, véritable roman des origines, Rousseau se raconte, Rousseau se réinvente.
Dans ces quatre premiers livres de ses Confessions, Rousseau raconte sa jeunesse, de sa naissance (1712) jusqu’à l’âge de 19 ans (1731). Il y retrace son enfance difficile à Genève – lui, le fils d’un modeste horloger, orphelin de mère – et sa fuite pour échapper à son milieu ; ses voyages ; enfin sa rencontre providentielle avec Mme de Warens, une femme plus âgée dont il tombe immédiatement amoureux. Ce sera pour lui une nouvelle naissance, et l’entrée dans l’âge adulte.
Plus de trente ans après, Rousseau se penche sur Jean-Jacques. Il raconte ses chagrins d’enfant, ses joies d’adolescent, avoue ses petits larcins («j’ai donc été fripon»), revit ses premiers émois amoureux, replonge dans sa découverte éblouie de la lecture, qui le sauve de l’ennui («je ne choisissais point : je lisais tout avec une égale avidité»). Il fait, en somme, le bilan de son apprentissage de la vie. Dans cette extraordinaire quête d’une identité, véritable roman des origines, Rousseau se raconte, Rousseau se réinvente.