Les Chambres
. Poème du temps qui ne passe pas
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Dans Les Chambres, dernier recueil publié de son vivant en 1969, Aragon offre un des dénouements de sa poésie. À l’heure du bilan, le poète invoque ses thèmes de prédilection (l’amour d’Elsa, la mémoire et le chant) pour se confronter à la désillusion communiste et à la mort prochaine de l’être aimé.
« Ces chambres ici dont je parle sont toutes chambres, Elsa, que nous eûmes ensemble. » Ces chambres du passé, si semblables et pourtant chacune si unique, sont celles de l’adieu à la compagne d’une vie, qui s’éteindra un an après la publication. Cet au revoir à la Muse se déploie en vers libres, déstructurés, suivant la dérive mémorielle. Il faut écrire une fois de plus cet amour, l’écrire avant qu’il ne soit trop tard. « Parce que tout passe, mais non point le temps d’avoir aimé, d’aimer encore, jusqu’au dernier souffle, bientôt, ce dernier mot proche et terrible. »
« Ces chambres ici dont je parle sont toutes chambres, Elsa, que nous eûmes ensemble. » Ces chambres du passé, si semblables et pourtant chacune si unique, sont celles de l’adieu à la compagne d’une vie, qui s’éteindra un an après la publication. Cet au revoir à la Muse se déploie en vers libres, déstructurés, suivant la dérive mémorielle. Il faut écrire une fois de plus cet amour, l’écrire avant qu’il ne soit trop tard. « Parce que tout passe, mais non point le temps d’avoir aimé, d’aimer encore, jusqu’au dernier souffle, bientôt, ce dernier mot proche et terrible. »