Les Bêtes
Première parution en 1953
Gallimard
Parution
Ces nouvelles, qui mettent en scène des chevaux, des bêtes de boucherie, des rats, des fauves et un chat, des chiens, sont très loin de l’anthropomorphisme, qui est la tentation de ceux qui écrivent sur les animaux.
Gascar accuse plutôt la différence. Alors c’est par les mots, le style que l’auteur apprivoise ces étrangers, ces créatures d’un autre monde, pour percer leur secret.
Le secret, celui des bêtes, comme le nôtre, c’est la solitude. Chaque espèce, y compris l’humaine, y est totalement enfermée. Dans un monde d’horreur où nous sommes souvent les coupables, nos vies mêlent cependant leurs sanglots.
Ce monde animal, comme l’écrit Pierre Gascar, nous renvoie « notre propre face tourmentée, comme dans un miroir griffu ».
Roger Grenier
Gascar accuse plutôt la différence. Alors c’est par les mots, le style que l’auteur apprivoise ces étrangers, ces créatures d’un autre monde, pour percer leur secret.
Le secret, celui des bêtes, comme le nôtre, c’est la solitude. Chaque espèce, y compris l’humaine, y est totalement enfermée. Dans un monde d’horreur où nous sommes souvent les coupables, nos vies mêlent cependant leurs sanglots.
Ce monde animal, comme l’écrit Pierre Gascar, nous renvoie « notre propre face tourmentée, comme dans un miroir griffu ».
Roger Grenier