Le voyageur sans bagage et Le bal des voleurs de Jean Anouilh (Essai et dossier)
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
1998
«Dès le début de sa carrière, en écrivant simultanément des Pièces noires et des Pièces roses, Anouilh avait reconnu comme également acceptables deux attitudes devant l'humaine condition : l'une tragique et l'autre comique. Aussi se plaît-il à mêler les registres, et l'on conçoit qu'il se sente à l'étroit dans la division générique traditionnelle – tragédie, drame, comédie. Il préfère
classer ses pièces selon une indication de tonalité qui n'annonce pas un genre fixe. Pièces "noires", "roses", "brillantes", "grinçantes", "baroques", et quelques œuvres dites "costumées".
Écrit en 1932, créé en 1938, Le bal des voleurs, pièce rose représentée à la veille de la Seconde Guerre mondiale, connut un succès considérable. Le "rose" dont l'auteur habille cette pièce est un fard artificiel dont il maquille le visage d'êtres à l'âme souvent noire. Mais on constate aussi, dans une pièce "noire" comme Le voyageur sans bagage (1937), qu'il traite parfois avec désinvolture d'un sujet grave et douloureux, et mêle la fantaisie et la tragédie. [...]»
Mireille Cornud-Peyron.
Écrit en 1932, créé en 1938, Le bal des voleurs, pièce rose représentée à la veille de la Seconde Guerre mondiale, connut un succès considérable. Le "rose" dont l'auteur habille cette pièce est un fard artificiel dont il maquille le visage d'êtres à l'âme souvent noire. Mais on constate aussi, dans une pièce "noire" comme Le voyageur sans bagage (1937), qu'il traite parfois avec désinvolture d'un sujet grave et douloureux, et mêle la fantaisie et la tragédie. [...]»
Mireille Cornud-Peyron.