Le Trésor des Contes
, tome III
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Dans ce troisième tome d'un grand ouvrage, Henri Pourrat, fidèle à son dessein, continue à grouper les vieux contes français. Dans les montagnes ou dans les vallées, il les a recueillis patiemment. Il a écouté et lu, rassemblant parfois dix versions, pour ensuite en faire une seule pièce. Et son style, dont le ton varie curieusement, est toujours un style parlé, tout oral, de conteur.
Les sujets de ces histoires sont éternels ; dans beaucoup d'entre elles, le malin joue son rôle. Il signe des pactes avec de pauvres gens, assez rusés pour les rompre au dernier moment ; il emporte les avares et les glorieux. Il apparaît, il disparaît dans un éclair, et il ne reste plus qu'une odeur de soufre dans la salle. Les braises rougeoient dans l'âtre et le charme se rompt lentement.
Mais les fées sont là aussi pour prouver que l'amour véritable est plus fort que les conventions sociales et sait unir les fils de rois aux belles et sages fileuses...
Surtout sont là ces jolies filles des chansons, et toutes leurs histoires d'amourettes ou de grand amour, d'amers ou de riants mariages, qui mettent sur les campagnes une couronne de nuées roses et rousses.
Ainsi s'augmente ce Trésor des contes qui rassemblera tous les contes populaires, «œuvre classique déjà, écrit Marcel Arland, et qui devrait figurer en toute bibliothèque.»
Les sujets de ces histoires sont éternels ; dans beaucoup d'entre elles, le malin joue son rôle. Il signe des pactes avec de pauvres gens, assez rusés pour les rompre au dernier moment ; il emporte les avares et les glorieux. Il apparaît, il disparaît dans un éclair, et il ne reste plus qu'une odeur de soufre dans la salle. Les braises rougeoient dans l'âtre et le charme se rompt lentement.
Mais les fées sont là aussi pour prouver que l'amour véritable est plus fort que les conventions sociales et sait unir les fils de rois aux belles et sages fileuses...
Surtout sont là ces jolies filles des chansons, et toutes leurs histoires d'amourettes ou de grand amour, d'amers ou de riants mariages, qui mettent sur les campagnes une couronne de nuées roses et rousses.
Ainsi s'augmente ce Trésor des contes qui rassemblera tous les contes populaires, «œuvre classique déjà, écrit Marcel Arland, et qui devrait figurer en toute bibliothèque.»