Le tiers pays - Karina Sainz Borgo
Karina Sainz Borgo
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Le tiers pays
El tercer pais
Trad. de l'espagnol (Venezuela) par Stéphanie Decante
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
Visitación Salazar est l’extravagante, gigantesque et mythique fondatrice d’un cimetière illégal aux confins de la sierra orientale et de la sierra occidentale, quelque part en Amérique latine. Il est appelé le Tiers Pays et c’est là que veut absolument se rendre une jeune migrante, Angustias Romero. Après avoir traversé clandestinement le désert et la frontière avec sa famille, cette ancienne coiffeuse, qui a tout laissé derrière elle, se retrouve seule, épuisée, complètement perdue. Elle n’a plus qu’un but : donner une digne sépulture aux siens. Or, le cacique local, les passeurs, les guérilleros, les narcotrafiquants et les militaires voudraient faire disparaître le Tiers Pays et récupérer le contrôle d’une région où tous les trafics sont possibles. Mais c’est compter sans le courage de Visitación et d’Angustias — nos deux Antigone modernes —, qui vont s’allier pour affronter, par tous les moyens, cet univers masculin de domination, de violence et de corruption.
Après le succès de La fille de l’Espagnole, Karina Sainz Borgo signe ici un deuxième roman remarquable. Inspiré de faits réels, Le Tiers Pays offre une narration qui évolue au fur et à mesure que l’intrigue se développe et mélange brillamment les genres du témoignage, du thriller, du western et de la tragédie antique, avec un hommage à peine voilé à Faulkner et à Rulfo.

« Karina Sainz Borgo signe un affolant roman qui est à l’image de ses personnages, plein de souffle, de caractère et d’originalité. » Page des libraires

« On ne sait ce qui fascine le plus, dans ce thriller mâtiné de sublime archaïque comme de tragédie socio-politique sur les corruptions du Venezuela actuel. TTT » Télérama

« Une fable tragique et colorée à la gloire des laissés-pour-compte de l’Amérique latine. » L'Obs

« D’une grande force poétique, riche en fulgurances, ce récit syncrétique tient ainsi de la tragédie grecque et du conte latino, avec une part savamment dosée de réalisme magique. » Le Monde

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