Le temps
Trad. de l'espagnol par Jean-Francis Reille
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
La première histoire de ce livre lui a donné son titre. Mais ce thème du temps qui s’écoule, on le retrouve, obsédant, dans tous les contes, violents et colorés, réunis ici.
Qu’il s’agisse de deux enfants perdus à la recherche de leur vie, Pedro et Paulina, ou de Miguel Bruno, amené par sa mobilisation à s’interroger sur ses jeunes années, ou de la quête d’une femme – l’auteur peut-être? – à travers une aventure de son enfance, ou de ce vieillard, don Julian, peu à peu détruit par le vieillissement, c’est toujours le vertige, tour à tour lumineux et angoissant, de la fuite des années. Telle est la chaîne sur laquelle l’auteur a tissé son œuvre. Quant aux soies employées, c’est surtout la variété et l’intensité fraîche de leurs coloris qui étonnent.
Le récit, chez Ana María Matute, est plein d’inventions, d’inattendu. Ses notations sont violentes, ses contrastes subtils. À la fois nouvelles et longs poèmes, ces textes éclairent un monde très humain, un univers pétri de souffrance et de nostalgie.
Qu’il s’agisse de deux enfants perdus à la recherche de leur vie, Pedro et Paulina, ou de Miguel Bruno, amené par sa mobilisation à s’interroger sur ses jeunes années, ou de la quête d’une femme – l’auteur peut-être? – à travers une aventure de son enfance, ou de ce vieillard, don Julian, peu à peu détruit par le vieillissement, c’est toujours le vertige, tour à tour lumineux et angoissant, de la fuite des années. Telle est la chaîne sur laquelle l’auteur a tissé son œuvre. Quant aux soies employées, c’est surtout la variété et l’intensité fraîche de leurs coloris qui étonnent.
Le récit, chez Ana María Matute, est plein d’inventions, d’inattendu. Ses notations sont violentes, ses contrastes subtils. À la fois nouvelles et longs poèmes, ces textes éclairent un monde très humain, un univers pétri de souffrance et de nostalgie.