Le soliloque de l'empailleur
Photographies de Karen Knorr
Coédition Gallimard/Musée de la Chasse et de la Nature
Parution
Auteur de romans qui ont tous trait à l’art, comme La Dormeuse de Naples (2004) ou Intrigue à l’anglaise (2007), Adrien Goetz a rencontré par hasard Karen Knorr dans le cabinet de la licorne du musée de la Chasse et de la Nature. Ils ont parlé des clubs britanniques et des «connaisseurs», deux séries mythiques de la photographe. Elle lui a donné l’adresse d’un vieux taxidermiste un peu fou, puis elle est partie pour Londres. Le lendemain, dans la salle de la chasse à l’ours, il a commencé cette nouvelle en pensant à elle.
Karen Knorr est née à Francfort (Allemagne) puis a vécu à Puerto Rico dans les années soixante, avant de terminer sa formation à Paris et à Londres. Avec la photographie, elle a développé une approche critique et ludique de la société, tentant d’explorer les traditions culturelles occidentales et notamment britanniques, depuis les clubs sélects londoniens jusqu’aux élégantes villégiatures de l’establishment. L’univers des musées à travers l’Europe est également une de ses cibles favorites. Sa série Academy reflète la relation entre la production artistique et sa consommation. Dans ses travaux récents, Karen Knorr explore les limites entre l’animalité et l’humanité dans un monde devenu impitoyablement matérialiste.
Karen Knorr est née à Francfort (Allemagne) puis a vécu à Puerto Rico dans les années soixante, avant de terminer sa formation à Paris et à Londres. Avec la photographie, elle a développé une approche critique et ludique de la société, tentant d’explorer les traditions culturelles occidentales et notamment britanniques, depuis les clubs sélects londoniens jusqu’aux élégantes villégiatures de l’establishment. L’univers des musées à travers l’Europe est également une de ses cibles favorites. Sa série Academy reflète la relation entre la production artistique et sa consommation. Dans ses travaux récents, Karen Knorr explore les limites entre l’animalité et l’humanité dans un monde devenu impitoyablement matérialiste.