Le secret professionnel et la médecine de demain
Parution
Ce livre s'adresse aux parlementaires, aux juristes, aux hommes de loi, aux médecins et à tout le public.
Aux parlementaires, à ceux qui font les lois, aux hommes de loi, aux juristes, à tous ceux qui interprètent les lois, car «la collectivité a le devoir de respecter la liberté, la sécurité et la confiance absolue du malade en son médecin». Comme l'a dit Mᵉ Maurice Garçon : «Le plaideur a besoin de l'avocat, comme le catholique a droit au prêtre et le malade à son médecin.»
Aux médecins parce que «la médecine n'est ni un sacerdoce, ni un commerce, mais une profession libérale. Le secret médical symbolise le rôle social du médecin, appelé à défendre à la fois les intérêts privés et l'intérêt général». (Dr Le Gendre.)
À tout le public enfin parce qu'il est le principal intéressé dans la tendance à l'étatisme, à la socialisation de la médecine. Or ce n'est pas en trichant, en diminuant les libertés de chacun qu'on arrivera à une vraie médecine sociale. Le but ne sera atteint qu'en «organisant méthodiquement, rationnellement un vaste réseau de médecine publique étroitement fonctionnarisée, ne relevant que de l'État pour servir l'État» dont la tâche sera rendue plus aisée par une «action secrète et active de la médecine privée respectant le secret professionnel indispensable au malade, et assurant la vitalité de ce grand corps de la médecine publique».
C'est ce problème de première importance que les auteurs ont cherché à solutionner ici.
Aux parlementaires, à ceux qui font les lois, aux hommes de loi, aux juristes, à tous ceux qui interprètent les lois, car «la collectivité a le devoir de respecter la liberté, la sécurité et la confiance absolue du malade en son médecin». Comme l'a dit Mᵉ Maurice Garçon : «Le plaideur a besoin de l'avocat, comme le catholique a droit au prêtre et le malade à son médecin.»
Aux médecins parce que «la médecine n'est ni un sacerdoce, ni un commerce, mais une profession libérale. Le secret médical symbolise le rôle social du médecin, appelé à défendre à la fois les intérêts privés et l'intérêt général». (Dr Le Gendre.)
À tout le public enfin parce qu'il est le principal intéressé dans la tendance à l'étatisme, à la socialisation de la médecine. Or ce n'est pas en trichant, en diminuant les libertés de chacun qu'on arrivera à une vraie médecine sociale. Le but ne sera atteint qu'en «organisant méthodiquement, rationnellement un vaste réseau de médecine publique étroitement fonctionnarisée, ne relevant que de l'État pour servir l'État» dont la tâche sera rendue plus aisée par une «action secrète et active de la médecine privée respectant le secret professionnel indispensable au malade, et assurant la vitalité de ce grand corps de la médecine publique».
C'est ce problème de première importance que les auteurs ont cherché à solutionner ici.