Collectif
Le Sacre royal à l'époque de Saint Louis
. D'après le manuscrit latin 1246 de la BNF
Avec la collaboration de Monique Goullet
Collection Le Temps des images
Gallimard
Parution
Au Moyen Âge, le roi de France - plus qu'aucun autre souverain - était sacré. Le jour de son couronnement en la cathédrale de Reims, il recevait l'onction de la sainte ampoule qui faisait de lui le successeur de Clovis. Dans la seconde moitié du XIIIᵉ siècle, sous le règne de Saint Louis, fut composé un manuscrit qui décrit en détail et figure à travers une série de quinze miniatures le déroulement du sacre et du couronnement.
Quatre historiens proposent ici une lecture croisée de ce document unique. Plus qu'un simple manuel liturgique il s'agit d'un véritable «miroir du prince», qui exalte le caractère sacré du roi. Jacques Le Goff interprète la cérémonie comme un «rite de passage», qui transforme le roi héréditaire en roi sacré. Éric Palazzo étudie les gestes et les prières de la liturgie. Jean-Claude Bonne analyse le cycle des miniatures et les confronte avec d'autres images d'investiture royale. Marie-Noël Colette déchiffre la notation musicale et restitue la dimension sonore de la liturgie.
Le texte latin de ce manuscrit, aujourd'hui conservé à la Bibliothèque nationale de France (ms lat. 1246), est publié ici accompagné pour la première fois d'une traduction, établié par Monique Goullet, et de la totalité de ses enluminures.
Quatre historiens proposent ici une lecture croisée de ce document unique. Plus qu'un simple manuel liturgique il s'agit d'un véritable «miroir du prince», qui exalte le caractère sacré du roi. Jacques Le Goff interprète la cérémonie comme un «rite de passage», qui transforme le roi héréditaire en roi sacré. Éric Palazzo étudie les gestes et les prières de la liturgie. Jean-Claude Bonne analyse le cycle des miniatures et les confronte avec d'autres images d'investiture royale. Marie-Noël Colette déchiffre la notation musicale et restitue la dimension sonore de la liturgie.
Le texte latin de ce manuscrit, aujourd'hui conservé à la Bibliothèque nationale de France (ms lat. 1246), est publié ici accompagné pour la première fois d'une traduction, établié par Monique Goullet, et de la totalité de ses enluminures.