Le Maroc antique
Collection La Suite des temps
Gallimard
Parution
«S’il est possible de retracer les grandes lignes de l’évolution près de deux fois millénaire du Maroc antique, un essai de synthèse exhaustive n’en reste pas moins difficile, sinon impossible. D’abord parce que le Maroc n’a pas offert dans l’Antiquité cette physionomie propre qu’il doit à l’Islam, et que son destin est toujours demeuré inséparable de celui de l’Algérie voisine.
Ensuite – et surtout –, parce que les témoignages qu’ont laissés sur son sol les deux grandes civilisations – punique et romaine – qui y déposèrent leurs sédiments, ou bien ne ne prêtent plus, ou bien ne se prêtent pas encore à un travail d’ensemble, irréprochable et complet.
Ce qui justifie ce livre, c’est que, dans le cadre qu’il a, pour la première fois, ébauché dans toute son ampleur et que les découvertes de l’avenir continuent de remplir, il apporte des précisions importantes, corrige de vieilles erreurs, atteint quelques vérités jusqu’à présent inaperçues.
Comme celles-ci ressortent, pour la plupart, des documents que nos compatriotes ont récemment exhumés du sol marocain, il acquiert un double mérite : il témoigne en faveur de l’action civilisatrice de la France et il contribuera à entretenir l’admiration des Français pour une terre privilégiée de leur empire.»
Prière d’insérer, décembre 1943.
Ensuite – et surtout –, parce que les témoignages qu’ont laissés sur son sol les deux grandes civilisations – punique et romaine – qui y déposèrent leurs sédiments, ou bien ne ne prêtent plus, ou bien ne se prêtent pas encore à un travail d’ensemble, irréprochable et complet.
Ce qui justifie ce livre, c’est que, dans le cadre qu’il a, pour la première fois, ébauché dans toute son ampleur et que les découvertes de l’avenir continuent de remplir, il apporte des précisions importantes, corrige de vieilles erreurs, atteint quelques vérités jusqu’à présent inaperçues.
Comme celles-ci ressortent, pour la plupart, des documents que nos compatriotes ont récemment exhumés du sol marocain, il acquiert un double mérite : il témoigne en faveur de l’action civilisatrice de la France et il contribuera à entretenir l’admiration des Français pour une terre privilégiée de leur empire.»
Prière d’insérer, décembre 1943.