Le jeune homme
Ce texte est une clé pour lire l’œuvre d’Annie Ernaux — son rapport au temps et à l’écriture.
« Trente ans que l’auteure de La Place se dévoile sans fard. Dans une démarche faite d'exigence et d'ascétisme, elle convoque à la même table l'Histoire et l'intime. Sa quête ? Rendre sa propre expérience universelle, […] une « mise au jour de la réalité », une tentative d'approcher une vérité condensée et compacte sur l'expérience humaine, un dévoilement sans fard, vertigineux.»
Nathalie Crom, Télérama
« Le jeune homme est la pièce maîtresse de l’écriture d’Annie Ernaux, une miniature parfaite qui concentre tous ses livres dans un geste proustien d’une beauté époustouflante. »
Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles
« Ce récit de moins de cinquante pages, on pourrait le lire un peu comme on découvre un premier livre, surpris de sa violence, épaté par son audace et l’intelligence qui s’y manifeste pour dire – en quelques séquences à peine – l’abîme ordinaire d’une histoire d’amour. »
Fabrice Gabriel, Le Monde des Livres
« Ne jamais être dupe de rien, ni des autres ni de soi-même : c’est l’une des grandes forces d’Annie Ernaux, dont l’écriture réussit le prodige de mettre en relief, avec la simplicité et la densité de l’évidence, les aspects essentiels d’une expérience. »
Grégoire Leménager, L’Obs
« Par son travail sur le style, la structure, la tonalité, elle est parvenue à résoudre un problème qui ressemble à la quadrature du cercle : parler de soi sans narcissisme, raviver son passé sans complaisance, et bouleverser les lecteurs avec des précisions économiques, corporelles, sociologiques qui portent l'odeur du temps passé.
Son dernier roman, court, dense et beau, Le Jeune Homme, porte sur deux amoureux que trente ans séparent. Sans emprunter les voies traditionnelles du discours amoureux, Annie Ernaux nous atteint profondément. »
Aurélie Marcireau et Alexis Brocas, Lire Magazine Littéraire
« La star de l’autobiographie collective offre une novella féministe : 48 pages à l’os, délicieusement provocantes, sur l’histoire d’amour vécue à l’âge de 54 ans avec un étudiant de 25 ans. »
Marianne Payot, L’Express
« Un concentré puissant de toute son œuvre. On y retrouve ses thèmes de prédilection : l’affirmation de sa liberté de femme, la remémoration de son passé de jeune fille d’un milieu populaire. »
Ilana Moryoussef, France Inter
« À 81 ans, Annie Ernaux n’en a pas fini avec le journal de sa vie et revient dans un intense récit sur une de ses aventures avec un homme beaucoup plus jeune. Sublime. »
Olivia de Lamberterie, Elle
« Le Jeune Homme consigne le récit d’une aventure amoureuse de l’auteur avec un amant qui « aurait pu être son fils ». On y retrouve la rébellion contre le statu quo, le défi de « changer les conventions », ce « relevé » des expériences fortes. Mais aussi le rythme de la forme brève ernausienne, sa densité fruit d’un long travail, le martèlement d’une lecture du réel. L’œuvre persévère dans son ambition. II faut écrire la vie, fût-elle dérangeante. »
Alice Ferney, Le Figaro Littéraire
« Annie Ernaux ou l’art d’embrasser la société par-delà un vécu individuel, de dire avec justesse ses évolutions et ses permanences. »
Marie Chaudey, La Vie
« Ici, on retrouve son style minimaliste, dépouillé de toute passion.
Une nouvelle fois dans ce petit livre, Annie Ernaux écrit pour dire ce que c’est d’être une femme. »
Gwénaëlle Loaëc, Le Parisien Week-end