Le jardin aveugle
Au catalogue de l'éditeur depuis 2003
Trad. de l'anglais (Nouvelle-Zélande) par Dominique Mainard
Parution
Dans ce texte, Janet Frame utilise la vaste palette des perceptions sensorielles pour explorer l’ambiguïté de la communication : Erlene a cessé de parler parce que «à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche pour dire quelque chose, sa voix, de la cachette où elle se dissimulait, lui rappelait qu’il n’y avait rien à dire et pas de mots pour le dire» ; Vera, sa mère, mue par un sentiment de jalousie, de dépit et de culpabilité, est devenue aveugle à force de volonté ; et enfin Edward, son père, les a abandonnées pour retracer l’arbre généalogique d’une autre famille vivant dans un pays lointain. Ces portraits d’individus incarnent avec une rare éloquence la parole, la vie, les émotions humaines.