Le Général baron Lejeune
Collection Hors série Connaissance
Gallimard
Parution
Le général baron Louis-François Lejeune, né en I775, est l’auteur de deux ouvrages de mémoires, dont quelqu’un a dit qu’ils «suaient la vérité». Le premier de ces ouvrages est intitulé Les Sièges de Saragosse ; le second, Souvenir d’un officier de l› Empire. Dans ces deux ouvrages, Fernand Fleuret a puisé la matière d’un récit historique de guerre et d’aventures, qui est un mélange de grâce et de pathétique, car le baron Lejeune était un excellent écrivain, qui maniait également bien la plume et le pinceau. On sait qu’une salle du Musée de Versailles lui fut consacrée par ordre de l’Empereur ; et l’on a surestimé ses tableaux de batailles comme la plus juste expression de véracité. Peut-être même nuit-elle à l’expression de l’ensemble…
La guerre d’Espagne est exposée dans ce livre de la même façon que l’ont décrite nos contemporains, avec ses activités, ses explosions de monuments et de quartiers entiers, ses incendies et ruines de courants et de cathédrales, dont les hommes ont fait de tous temps des citadelles! Rien n’a donc changé sous le soleil de la Péninsule, ni la passion, ni la ténacité, ni le courage. Les horreurs de la campagne de Russie font une suite sinistre à ces tableaux. Mais Fernand Fleuret, suivant leur auteur pas à pas, nous a ménagé de temps à autres des anecdotes retracées d’une plume aisée, d’un style pur qui fait présager l’auteur de Colomba, et tient encore de Paul-Louis Courpier. Il s’est effacé devant le mémorialiste pour ne laisser paraître qu’un écrivain digne des anthologies.
La guerre d’Espagne est exposée dans ce livre de la même façon que l’ont décrite nos contemporains, avec ses activités, ses explosions de monuments et de quartiers entiers, ses incendies et ruines de courants et de cathédrales, dont les hommes ont fait de tous temps des citadelles! Rien n’a donc changé sous le soleil de la Péninsule, ni la passion, ni la ténacité, ni le courage. Les horreurs de la campagne de Russie font une suite sinistre à ces tableaux. Mais Fernand Fleuret, suivant leur auteur pas à pas, nous a ménagé de temps à autres des anecdotes retracées d’une plume aisée, d’un style pur qui fait présager l’auteur de Colomba, et tient encore de Paul-Louis Courpier. Il s’est effacé devant le mémorialiste pour ne laisser paraître qu’un écrivain digne des anthologies.